L’éolien français passe la seconde. Ségolène Royal, nouvelle ministre de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie, a annoncé les résultats du deuxième appel d’offres gouvernemental. La construction des parcs offshore des deux îles et du Tréport a été attribuée au consortium piloté par GDF Suez.
EDF Énergies nouvelles et Alstom avaient été les grands gagnants du premier appel d’offres gouvernemental sur l’éolien offshore. Cette fois, le consortium mené par GDF Suez fait coup double. Les parcs éoliens offshores du Tréport (Seine-Maritime) et au large des îles Yeu et Noirmoutier (Vendée) seront mis en place par l’énergéticien associé à Areva, à Neoen (expert des énergies marines) et au portugais EDPR.
Cette nouvelle concrétisation de l’investissement de l’État dans la filière EMR est une bonne nouvelle pour les Pays de la Loire selon Jacques Auxiette.
« Nous nous apprêtons à accueillir au large de nos côtes deux des plus importants parcs éoliens : Saint-Nazaire (480 MW) et les Deux Îles (500 MW). Nous souhaitons partager un savoir-faire historique que nous avons su adapter aux EMR et qui fait de notre région le 1er pôle industriel EMR français. »
« Notre espoir, c’est que cette victoire pour l’un ne sera pas une défaite pour l’autre, et qu’elle ne sera pas synonyme d’affaiblissement de la filière pour Alstom sur le territoire« , a commenté Jacques Auxiette, président de la Région des Pays de la Loire. Suite aux résultats du premier appel d’offres, Alstom avait en effet capitalisé sur le potentiel des Pays de la Loire en choisissant d’installer deux usines à Saint-Nazaire et son seul centre d’ingénierie français dédié aux EMR dans la métropole nantaise.